10 Cloverfield Lane

Affiche 10 Cloverfield Lane
Réalisé par Dan Trachtenberg
Titre original 10 Cloverfield Lane
Pays de production U.S.A.
Année 2016
Durée
Musique Bear McCreary
Genre Science fiction, Thriller
Distributeur universal
Acteurs John Goodman, Mary Elizabeth Winstead, John Gallagher Jr., Mat Vairo, Maya Erskine
Age légal 14 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 743
Bande annonce (Allociné)

Critique

Michelle (Mary Elizabeth Winstead) se réveille dans une sorte debunker souterrain. Cette jeune femme vient d’être victime d’un accident de la route, mais elle ne sait pas comment elle a pu atterrir dans cette cave. Elle pense tout d’abord avoir été kidnappée, mais au bout de quelques jours, elle a du mal à y croire, cela d’autant plusque Howard Stambler (John Goodman), son gardien, un homme d’un certain âge, semble animé de bonnes intentions. Il tente d’ailleurs de larassurer en lui expliquant qu’il lui a sauvé la vie après une attaquec himique d’envergure, et que lui-même avait pris toutes les dispositions pour se mettre à l’abri d’une telle catastrophe planétaire.

La présence au générique du scénariste et producteur J.J. Abrams ne laisse planer aucun doute sur 10 Cloverfield Lane : en route donc pour le monde de la science-fiction, avec consigne de mettre en veilleuse toute velléité de réflexion trop rationnelle. Si de nombreuses séquences, dans la première partie du film, décrivent avec quelque réalisme l’incarcération de Michelle, et si le lent rapprochement de la jeune femme avec son geôlier est bien évoqué, toute la dernière partie de ce long métrage fait fi de toute logique, entraînant le spectateur dans un monde cauchemardesque et post-apocalyptique sansissue. A chacun d’apprécier la fin de l’histoire, et les possibilités d’une suite…

De prime abord, 10 Cloverfield Lane semblait pourtant avoir choisi une approche un peu différente d’un blockbuster traditionnel, avec une petite place laissée à la psychologie. D’abord intrigant, le film semblait ne vouloir laisser aux effets spéciaux et aux «monstres»qu’un rôle secondaire, parfois semi-caricatural. Mais tout finit par se gâter…

Au mieux 10 Cloverfield Lane  serait-il une sorte d’image allégorique d’une guerre chimique ou nucléaire, avec des protagonistes abrités dans un bunker et victimes d’une menace planant sur toute l’humanité ? On a l’impression que le film joue sur deux tableaux : celui d’ approche psychologique bâclée, sur fond de claustration, et celui d’une description devenue aujourd’hui assez banale d’une brutale invasion d’extra-terrestres. Le cauchemar finit par l’emporter.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 9
Philippe Thonney 12