Les Tuche 2 - Le rêve américain

Affiche Les Tuche 2 - Le rêve américain
Réalisé par Olivier Baroux
Pays de production France
Année 2015
Durée
Musique Martin Rappeneau
Genre Comédie
Distributeur pathefilms
Acteurs Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau, Sarah Stern, Pierre Lottin
Age légal 8 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 740
Bande annonce (Allociné)

Critique

Voilà le deuxième épisode de la famille Tuche. Le premier date de 2010 et le cinéaste Olivier Baroux reprend les mêmes personnages. Dans l’opus I  les Tuche avaient eu la chance de gagner cent millions d’euros à la loterie et s’étaient installés à Monaco. Rebelotte cinq ans plus tard: cette famille de nouveaux riches n’a pas encore tout dépensé et propose au petit dernier de la famille, Donald (Téo Fernandez), d’aller perfectionner son anglais à Los Angeles. Sur le campus de l’Université il va rencontrer Jennifer, la fille d’un célèbre financier, Ron Carrington (Ken Samuels). Tout impressionné par le mode de vie de cette famille américaine très «class», Donald se sent obligé de mentir sur les origines de ses parents et de sa fortune, persuadé que Tuche et Carrington ne se rencontreront jamais.

Mais voilà que les premiers débarquent en surprise: situation délicate et bonjour les malentendus! Tout ne va pas se dérouler comme souhaité… Le papa Jeff (Jean-Paul Rouve) devra se faire passer pour chirurgien, la maman Cathy (Isabelle Nanty) aura une aventure sentimentale, et la sœur Stéphanie cherchera à tout prix à ressembler à Marylin Monroë. Et ce n’est pas tout… Une digression en direction de l’homosexualité, un ou deux clins d’œil vers la solidarité familiale ne suffisent pas à faire une bonne comédie. Les dialogues sont lourds, les plaisanteries assez convenues.
Et le film glisse vite vers la simple rigolade. Une fois admis le postulat financier de la famille Tuche (qui peut s’offrir tout et n’importe quoi), le film sombre dans la facilité. Un montage sans originalité banalise les opérations et l’on s’ennuie à suivre les ébats de cette famille de ploucs: les personnages, caricaturés, n’ont rien d’attachant, et même le personnage de Jeff est de peu d’épaisseur – on notera que tous parlent français, même les Américains, sauf Mamie Suze, qui maîtrise l’indien des Peaux-Rouges! L’ennui s’installe assez vite, et toute cette aventure vire au gâchis.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 5