Alvin et les Chipmunks : Sur la Route

Affiche Alvin et les Chipmunks : Sur la Route
Réalisé par Walt Becker
Titre original Alvin and the Chipmunks : Road Chip
Pays de production USA
Année 2015
Durée
Genre Animation et fiction
Distributeur foxwarner
Acteurs Jason Lee, Tony Hale, Kimberly Williams-Paisley, Josh Green
Age légal 6 ans
Age suggéré 8 ans
N° cinéfeuilles 740

Critique

Film américain qui mélange prises de vues réelles et images de synthèse, voilà le 4e opus de la saga des Chipmunks, les trois petits écureuils (Alvin, Simon et Théodore) qui continuent de couler des jours heureux en compagnie de Dave Seville (Jason Lee), leur «père» manager, et cela depuis les événements du film précédent. Les choses prennent cependant une autre tournure avec l’arrivée de Samantha (Kimberly Williams-Paisley), la nouvelle petite amie de Dave. Ce dernier est bien décidé à se marier et il invite Samantha à Miami pour lui faire sa demande. Cela chiffonne les Chipmunks qui voient là une entrave à leur vie tranquille, cela d’autant plus que Samantha a un fils, Miles (Josh Green), un ado qu’ils ont de la peine à encaisser (la réciproque est vraie aussi). N’écoutant que leur courage, les Chipmunks embarquent clandestinement à destination de Miami (en passant par La Nouvelle-Orléans).

Les affaires vont se compliquer pendant le trajet, les services de sécurité des aéroports ne laissant pas facilement passer les trois rongeurs. Chef de la police, James Suggs (Tony Hale), un flic têtu, va contrecarrer leurs projets et tenter de les intercepter, ce qui teinte cette comédie gentillette d’un ou deux instants de suspense. Mais c’est un peu tout. On signalera encore une ou deux apparitions des Chipettes, mais le reste - tout le film d’ailleurs - n’est que pur divertissement (avec musiques énergiques, danses multiples dans les clubs ou les bars, et petites bagarres sans trop de dégâts). Le film ne dépasse pas les règles et le niveau d’un film pour petits enfants. Les figures de Dave et de Samantha sont à peine esquissées, les plaisanteries sont d'une banalité affligeante, et les voix sur-aiguës et synthétisées des trois Chipmunks finissent par fatiguer les oreilles.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 6