Réalisé par | Mamoru Hosoda |
Titre original | Bakemono No Ko - The Boy and the Beast |
Pays de production | Japon |
Année | 2015 |
Durée | |
Musique | Masakatsu Takagi |
Genre | Animation, Aventure |
Distributeur | frenetic |
Acteurs | Koji Yakusho, Aoi Miyazaki, Suzu Hirose, Shôta Sometani, Yamaji Kazuhiro |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 738 |
L’auteur de Les enfants loups (2012) reprend le thème des animaux et des hommes en tant que milieux séparés tant il leur est difficile de vivre ensemble. Il existe un aspect humain chez les premiers, mais ils ne souffrent pas, comme les seconds, d’un vide à la place du cœur, un vide où naissent les ténèbres.
Le jeune orphelin Ren (Aoi Miyasaki) se heurte à la Bête (Koji Yakusho), gros loup brutal qui veut en faire son disciple. L’enfant, renommé Kyuto, l’accepte comme père de substitution et, auprès de lui, apprend la vie par le combat. Mais, en grandissant, les circonstances lui montrent que les poings ne sont pas le seul atout de l’existence. L’intelligence et le savoir en sont d’autres, encore plus puissants.
Marmoru Hosada signe ici un film d’apprentissage original. Il ne s’agit pas de conflit entre les animaux et les hommes, mais de différences à apprivoiser. Dans chaque clan se trouvent des êtres plus ou moins généreux, plus ou moins cruels. Par ailleurs, l’enfant n’est pas élevé dans l’espoir qu’il devienne un héraut de la masculinité. Pas plus que son amie étudiante ne cherche à le conduire vers une aventure amoureuse. Le développement est celui de l’être humain, homme ou femme, appelé dans tous les cas à utiliser son âme et son esprit de la meilleure façon.
Ainsi ce film laisse-t-il loin derrière lui la mièvrerie dont Hollywood imprègne les contes de fées. Réalisé avec l’art des studios japonais, ici le Studio Chizu de Hosada lui-même, il brille aussi par son dessin et ses effets de merveilleux qui enchanteront petits et grands.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 15 |
Philippe Thonney | 7 |