Creed – L’héritage de Rocky Balboa

Affiche Creed – L’héritage de Rocky Balboa
Réalisé par Ryan Coogler
Titre original Creed
Pays de production U.S.A.
Année 2015
Durée
Musique Ludwig Göransson
Genre Drame
Distributeur foxwarner
Acteurs Sylvester Stallone, Wood Harris, Michael B. Jordan, Tessa Thompson, Phylicia Rashad
Age légal 9 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 738
Bande annonce (Allociné)

Critique

Revoici Sylvester Stallone, l’acteur qui s’est rendu célèbre par le scénario de Rocky, dont il a incarné le rôle-titre en 1976. Le film a rapporté plus de 230 millions de dollars. Sans doute est-ce une excellente raison pour tirer sur la corde. Après six Rocky, voici son héritage, le jeune Adonis Johnson (Michael B.Jordan), fils du champion de boxe Apollo Creed, décédé peu avant sa naissance.

Elevé par sa mère, Creeden a pris le nom, Adonis Johnson. La boxe étant sa grande passion, il abandonne le poste de choix qu’il occupe à Los Angeles et se cherche un entraîneur à Philadelphie ; ce sera Rocky (Sylverster Stallone à la prononciation très brouillée). Mais Adonis souffre dans son identité. Il ne peut pas se faire connaître comme Creed et passer pour le rejeton d’un héros du ring. C’est donc en tant qu’inconnu qu’il fortifie ses muscles. Jusqu’au jour où le secret est éventé.

Ryan Coogler, 30 ans, est un cinéaste neuf dans l’aventure Rocky, jusqu’ici réalisée par Sylvester Stallone ou John G. Avildsen. Sa fraîcheur ne le retient pas de fabriquer un film sans surprise. Le scénario est calqué sur des stéréotypes qui sont autant de rebondissements dans un récit linéaire: justifier son choix, convaincre un entraîneur hésitant, triompher des aléas de la vie, garder sa petite amie, vaincre plus fort que soi… Le tout emballé serré par une bande-son très bruyante.

Au fond, c’est un peu comme l’architecture: on choisit la maison de ses rêves dans un catalogue, il ne reste plus qu’à changer la couleur des volets.

Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Geneviève Praplan 9
Nadia Roch 13
Georges Blanc 14