Joy

Affiche Joy
Réalisé par David O. Russell
Pays de production U.S.A.
Année 2015
Durée
Musique David Richard Campbell, West Dylan Thordson
Genre Biopic, Comédie dramatique
Distributeur foxwarner
Acteurs Virginia Madsen, Édgar Ramírez, Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Adam McKay
Age légal 8 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 738
Bande annonce (Allociné)

Critique

Pour Joy (Jennifer Lawrence), ce n’est pas tous les jours la joie, car elle est affligée d’une famille envahissante et perturbatrice. Dans le sous-sol de sa maison, elle héberge son ex-mari au chômage (Edgar Ramirez) et son père (Robert de Niro), qui continue de croiser le fer avec son ex-femme (Isabella Rossellini), une insupportable mégère. Il y a aussi sa demi-sœur, d’une perfide méchanceté. A l’étage, il y a ses trois enfants qui font corps avec elle. Cette pauvre Cendrillon sans Prince Charmant pour la sauver des griffes de cette famille déjantée qui vit à ses crochets, fut autrefois une gosse inventive qui a toujours rêvé de monter une affaire bien à elle dans une société où la femme n’était qu’une ménagère et une travailleuse au rabais. Elle met au point un balai à vapeur, le «Miracle Mop», qu’elle va réussir à vendre sur des chaînes de télé-achat. Elle invente aussi le cintre sur lequel les vêtements ne glissent pas et réussit à construire un empire, tout en ayant toujours toute sa famille sur le dos.

David O. Russell s’est inspiré d’une histoire vraie, celle de Joy Mangano qui, dans un monde d’affaires impitoyable et misogyne, a effectivement  été une « business woman » hors du commun dans les années 90. Lisse et apparemment insignifiante, Jennifer Lawrence, qui a déjà joué dans le film précédent de David O. Russell, Happiness Therapy (2012) est parfaitement crédible dans ce rôle de femme ordinaire qui brave tout  le monde pour réaliser ses rêves d’enfant. Robert de Niro dans un second rôle, apporte au film une touche d’humour  bienvenue. Cette histoire féministe traitée avec légèreté et sans fioritures  ni histoire d’amour hollywoodienne est très agréable à regarder.

Appréciations

Nom Notes
12
Georges Blanc 8