Réalisé par | Claude Lelouch |
Pays de production | France |
Année | 2015 |
Durée | |
Genre | Comédie dramatique |
Distributeur | elitefilms |
Acteurs | Elsa Zylberstein, Jean Dujardin, Alice Pol, Christophe Lambert |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 736 |
Bombay, le chaos de ses rues colorées et bondées,ses vaches qui errent dans la foule, ses gosses qui mendient entre les voitures ;des Hindous qui se baignent à Amripuri dans le Kerala: dès les premières images de son dernier long-métrage, Claude Lelouch, 78 ans et plus de cinquante films à son actif, nous emmène en Inde pour un périple romanesque et spirituel sur les pas d’Antoine (Jean Dujardin) un compositeur de musique de films qui travaille sur une version de Roméo et Juliette adaptée par un réalisateur indien. Charmeur, porté sur l’humour, il traverse la vie avec légèreté et insouciance, se laissant aimer sans jamais s’engager et alignant les bons mots sur un ton badin qui font parfois sourire. Sur le tournage du film, il croise Anna (Elsa Zylberstein), la femme d’un ambassadeur français (Christophe Lambert), très différente de ses conquêtes habituelles. La jeune femme veut se plonger dans le Gange sacré pour devenir fertile et avoir l’enfant qu’elle souhaite ardemment. Antoine est intrigué par elle.
Mais ce qui aurait pu n’être qu’une comédie sentimentale très attendue, vire à une approche réciproque respectueuse et à une quête spirituelle au contact de Mata Amritanandamayi, appelée Amma, (mère en hindi), figure humanitaire et spirituelle indiennequi a fondé l’ONG « Embracing the World ». Elle serre les gens dans ses bras pour lesconvaincre que la seule religion possible est l’amour et la compassion. Les scènes d’étreintes chaleureuses,filmées aussi bien avec des Indiens qu’avec Anna et Antoine, sont des instants magiques et bouleversants. Au point que Jean Dujardin arrive à se défaire de son ton badin et désinvolte et de son sourire de tombeurpour devenir grave etmoins sûr de lui etparvient enfin à nous toucher. Il était temps ! La musique de Francis Lai, jamais envahissante, n’est pas sans rappeler celle qu’il a composée en 1966 pour Un homme, une femme, qui rapporta à Claude Lelouch la Palme d’or à Cannes. Mais en aucun cas Un + Une n’est un remake de ce premier succès du cinéaste. Un regret : le fil aurait gagné à être nettement plus court.
Nom | Notes |
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11 | |
Serge Molla | 11 |
Georges Blanc | 11 |
Geneviève Praplan | 12 |
Philippe Thonney | 15 |