Réalisé par | Alain Cavalier |
Pays de production | France |
Année | 2015 |
Durée | |
Genre | Documentaire |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Bartabas |
Age suggéré | 10 ans |
N° cinéfeuilles | 736 |
Le titre prête à confusion. Michelangelo Merisi da Caravaggio(1571 – 1610), en français Le Caravage, est un peintre italien dont la puissance novatrice a influencé Rembrandt, notamment. Mais Caravaggio est aussi un groupe de musique français, fondé en 2004. Rien de tout cela dans le projet d’Alain Cavalier, heureux réalisateur de Thérèse (1986), de Libera me (1993) ou encore de Pater (2011). Non, c’est un cheval de l’écuyer et metteur en scène français Bartabas qui intéresse «le filmeur», ainsi qu’il se présente lui-même.
Dans ce documentaire très esthétique, Cavalier se fait cinéaste de la spontanéité. «Filmer sans être absolument certain de pouvoir faire un film, c’est tout le charme, avoue-t-il. Les choses, ici, se sont passées simplement, petit à petit. Mais le fait brutal d’écrire un projet, de décider de faire un film, d’avoir un plan et de l’exécuter, ce sont des choses qui me sont complètement sorties de la tête.» Que le cheval vienne troubler son champ de vision en léchant l’objectif semble même l’enchanter.
C’est un cinéaste de l’image aussi. Les dialogues sont absents. «Il s’agissait de reconstituer mes sentiments devant des personnes qui travaillent sans parler.» Seuls comptent le cadre et la lumière, et par eux, l’intensité, la passion, le respect dus au cheval. Le lent travail de dressage aboutira au spectacle. Mais auparavant, l’animal doit comprendre ses mouvements et les maîtriser, en symbiose avec l’homme. Le film de Cavalier ne dit rien d’autre.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 12 |
8 | |
Anne-Béatrice Schwab | 17 |
Antoine Rochat | 6 |