21 nuits avec Pattie

Affiche 21 nuits avec Pattie
Réalisé par Jean-Marie Larrieu, Arnaux
Pays de production France
Année 2015
Durée
Musique Nicolas Repac
Genre Comédie
Distributeur filmcoopi
Acteurs Isabelle Carré, André Dussollier, Karin Viard, Sergi López, Laurent Poitrenaux
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 735
Bande annonce (Allociné)

Critique

Caroline (Isabelle Carré) est une quadragénaire parisienne qui interrompt brutalement ses vacances pour se rendre dans un petit village du sud de la France, afin d'organiser les funérailles de sa mère, subitement décédée. Cette dernière, une avocate appréciée et reconnue, avait totalement délaissé cette enfant. Ne connaissant pas du tout sa génitrice, Caroline se retrouve confrontée à prendre des décisions concernant une femme qu'elle ne connaissait guère. Elle est accueillie par Pattie (Karin Viard), une personne sans pudeur ni tabou qui raconte à tout le monde le détail de sa vie amoureuse, ainsi que ses nombreux exploits sexuels.  Au début de leur rencontre, d'emblée Pattie confie brutalement à Caroline: «je suis très pudique avec les filles; c'est bizarre, avec les hommes, je suis très porno, je baise dès le premier soir et si possible lumière allumée, je veux tout voir et tout de suite». Cette phrase donne le ton et illustre bien ce personnage, qui tout au long du récit, ne parlera que de ses prouesses torrides. Mais voilà qu'avant la cérémonie, le corps de la défunte disparaît mystérieusement. Une enquête alimentée par les superstitions villageoises  qui permettra à Caroline, éteinte et sans plus de désirs, de se désinhiber...

21 nuits avec Pattie mélange les genres: on oscille entre le film fantastique, le polar, le drame psychologique, la comédie de mœurs. Reste qu'à la fin, on ne parvient pas vraiment à trouver du plaisir dans cette mise en scène pourtant assez soignée. 

L'idée est certes intéressante:  l'univers totalement différent des deux femmes permet une confrontation étonnante. Malheureusement, on se lasse vite: Karin Viard «surjoue» et finit par devenir irritante. Isabelle Carré, davantage dans la nuance, apporte une certaine authenticité à son personnage, auquel il est aisé de s'identifier mais sans jamais éprouver d'empathie.  Peu d'intérêt dans ce voyage onirique sur fond de récits de désirs charnels féminins...

Nadia Roch

Appréciations

Nom Notes
Nadia Roch 9
Anne-Béatrice Schwab 11