Belles familles

Affiche Belles familles
Réalisé par Jean-Paul Rappeneau
Pays de production France
Année 2014
Durée
Musique Martin Rappeneau
Genre Comédie dramatique
Distributeur pathefilms
Acteurs Nicole Garcia, Mathieu Amalric, Karin Viard, Gilles Lellouche, Marine Vacth
Age légal 8 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 733
Bande annonce (Allociné)

Critique

Vivant aujourd’hui à Shanghai avec sa fiancée, Jérôme Varenne (Mathieu Amalric) est de passage à Paris, quelques heures avant un rendez-vous d’affaires important à Londres. A cette occasion, il revoit sa mère Suzanne (Nicole Garcia) et son frère Jean-Michel, avec lequel les retrouvailles ne sont pas très joyeuses. Mais surtout, Jérôme apprend alors que la maison de famille d’Ambray, où il a grandi, est au cœur d’un sacré imbroglio juridico-administratif. Au risque de retarder son rendez-vous londonien, il décide alors de résoudre cette affaire afin d’éclaircir le mystère entourant sa famille.

«Mes films sont inspirés par le rythme de la comédie américaine, mais quelque chose dans les mots fait qu’ils sont français de chez français!» Ces mots de Jean-Paul Rappeneau sont révélateurs de l’impression que nous laisse sa dernière œuvre. Incontestablement on retrouve dans l’histoire de ces Belles familles les qualités de la plupart de ses réalisations, un tempo virevoltant, un mélange de mélancolie et de légèreté, une ouverture sur le monde. On reconnaît dans ce film un genre de sujet fréquent dans le cinéma français, la province, l’héritage, la maison familiale qu’il faut vendre, les retrouvailles et les disputes, le souvenir des amours anciennes. C’était d’ailleurs le contexte du premier film de Rappeneau, La Vie de château.

Mais alors qu’est-ce qui nous empêche d’adhérer entièrement à cette œuvre? Un scénario hautement prévisible? Un manque de subtilité dans l’écriture? Des enjeux amoureux dignes d’un banal sitcom? Un vaste charabia juridico-administratif dont on ne comprend pas grand chose? Une issue finale d’une étonnante platitude? Que cela ne nous empêche cependant pas d’apprécier, au soin d’un casting prestigieux, la qualité de l’interprétation.

Georges Blanc

Appréciations

Nom Notes
Georges Blanc 14
Anne-Béatrice Schwab 15