Me and Earl and the Dying Girl

Greg est un lycéen introverti, adepte de l’autodérision, qui compte bien finir son année de terminale le plus discrètement possible. Il passe la plupart de son temps avec son seul ami, Earl, à refaire ses propres versions de grands films classiques. Mais sa volonté de passer inaperçu est mise à mal lorsque sa mère le force à revoir Rachel, une ancienne amie de maternelle atteinte de leucémie.

Le thème est intéressant, la mise en scène, riche d’idées surprenantes, est originale, et l’on ne s’en étonne pas lorsqu’on sait que le réalisateur a été l’assistant de Scorsese, on apprécie le jeu des acteurs, pour la plupart inconnus. Mais qu’est-ce qui fait que l’on a tant de peine à entrer dans ce film? Seule la dernière partie de cette histoire parvient à capter notre intérêt. Une certaine émotion se dégage alors de la relation entre Greg et la jeune malade, la superficialité des premières rencontres fait place à un échange plus profond, à une lente mais intense découverte de la personnalité et de la sensibilité de Greg. Les personnages prennent alors vie devant nous.