American Ultra

Dans une salle d’interrogatoire à l’aspect clinique, un jeune homme au visage sévèrement abimé (Jesse Eisenberg)remonte le fil de ses souvenirs pour trouver une explication à sa situation.Trois jours auparavant, alors qu’il vient de gâcher une occasion de demander sa copine Phoebe (Kristent Stewart) en mariage, leur petit quotidien tranquille est soudain bouleversé lorsqu’une série de tueurs débarquent avec des intentions peu sympathiques. Bien sûr, tout cela est lié à un programme d’entraînement de la CIA, auquel notre anti-héros appartenait, mais qui a mal tourné et dont il n’a aucun souvenir…

Sorte de mélange entre Kick Ass (Matthew Vaughn, 2010) et Kingsmen (Matthew Vaughn, 2015), American Ultra échoue toutefois à provoquer l’enthousiasme, ou même l’intérêt. Le film est pourtant rempli de scènes de combat extrêmes, de héros décalés et de situations invraisemblables, à l’instar de ses prédécesseurs. Mais là où ces derniers réussissaient à créer un véritable univers, où tout débordement était jouissif, American Ultra n’offre que le sentiment d’une tentative inutile. Même le casting, pourtant réjouissant, ne suffit pas à faire décoller le tout. Il manque au film une vision d’ensemble qui aurait permis d’harmoniser ce qui, dès lors, reste une accumulation d’éléments peu convaincants mais pas non plus détestable.