Hitman : Agent 47

Le premier Hitman en 2007 avait été un échec retentissant, malgré la présence de l’excellent Timothy Olyphant. Fallait-il vraiment en faire un second opus ? Avec cette fois dans le rôle principal Rupert Friend, qui a quitté la très bonne série télé Homeland pour venir se compromettre dans ce navet ; voici donc la seconde adaptation d’un jeu vidéo célèbre pour ses graphismes impeccables et sa violence. Et allons-y pour tous les clichés : des humains génétiquement transformés en machines à tuer avec des codes-barres tatoués sur la nuque, des images de synthèse virevoltantes, une musique pompier, et un nombre de tués un tout petit peu moins important que dans Le Jour le plus long. On y ajoute une innocente à la recherche de son père, pour donner au film un aspect émouvant qui tombe à plat ; on passe de Salzbourg à Berlin en faisant un crochet par Singapour, pour apporter une touche d’exotisme dont on se moque.

Bagarres, poursuites, coups de théâtre téléphonés jusqu’à la promesse finale d’un troisième épisode. A moins que les critiques et la fréquentation américaine décevante ne conduisent les producteurs à s’arrêter là. En résumé : carré, viril, très cher et sans intérêt.