Mission Impossible : Rogue Nation

Rien de nouveau au royaume de l’impossible: le cinquième épisode de la saga applique les mêmes règles que les précédents, tout en cherchant à aller de plus en plus fort et de plus en plus loin. Ethan Hunt (Tom Cruise) reprend du service et doit combattre, avec le soutien de ses amis Benji Dunn (Simon Pegg), Luther (Ving Rhames) et Brandt (Jeremy Renner), une organisation criminelle surnommée Le Syndicat.
Les premières minutes donnent le ton: Ethan doit empêcher qu’un produit chimique hautement toxique ne soit livré à des terroristes. Un avion transportant ledit produit décolle avant l’heure prévue: Ethan s’accroche in extremis à l’appareil et s’agrippe à la carlingue. Benji, qui contrôle à distance une partie de l’Airbus, parviendra à lui ouvrir une porte latérale. Voilà pour les prémices.

Tout le film se construira dès lors sur une série de morceaux de bravoure entraînant le spectateur de Biélorussie à Londres, de Washington au Maroc en passant par Paris. Avec une longue séquence à l’opéra de Vienne (l’occasion d’un clin d’œil à Hitchcock et à L’Homme qui en savait trop), avec règlement de comptes à l’appui.

L’histoire se situe après la période de la Guerre froide, mêlant services d’espionnage de l’Etat et entreprises terroristes privées. Ethan Hunt, omniscient et invincible, sera confronté à une belle galerie de méchants - Solomane Lane (Sean Harris) et Alan Hunley (Alec Baldwin) en tête - dans un monde où vérités et mensonges se confondent. Le film se veut spectaculaire, vif et (parfois) drôle; le tout est empaqueté dans un déluge de poursuites folles, de bagarres violentes, de sauvetages miraculeux. Une nouvelle venue, Ilsa Faust (Rebecca Ferguson), personnage jouant habilement sur tous les tableaux, est à l’origine d’une bonne partie des rebondissements. Ethan tentera, à plusieurs reprises, de retrouver les pistes du bien et du mal, en privilégiant le premier. Une bonne dose d’héroïsme (et de chance) l’accompagnera jusqu’à la dernière séquence de ce blockbuster qui s’annonce d’ores et déjà comme un gros succès
commercial.