Réalisé par | Joann Sfar |
Pays de production | France, Belgique |
Année | 2015 |
Durée | |
Musique | Agnès Olier |
Genre | Thriller |
Distributeur | jmhdistributions |
Acteurs | Thierry Hancisse, Benjamin Biolay, Elio Germano, Stacy Martin, Freya Mavor |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 729 |
Il est le réalisateur insolite de Gainsbourg (2010) et de Le chat du rabbin (2011). Un roman de Japrisot inspire son troisième long métrage. «Ce qui m’intéressais, c’est que pour la première fois, je n’étais pas l’auteur d’un film que je réalisais», indique JoannSfar. Il lui a fallu couper dans un texte trop explicite, pour y glisser la suggestion ou des phrases, comme ce «Je n’ai jamais vu la mer», si obsessionnel dans la bouche de Dany (FreyaMayor), qu’elle apparaît d’emblée un peu bizarre.
Dany accepte de passer la soirée à taper un rapport urgent pour son patron (Benjamin Bioley); elle va le faire chez lui, dormira dans la chambre d’ami et demain, l’amènera à l’aéroport avec sa femme et sa fille - ils passeront en Suisse le week-end de l’Assomption. Quant à elle, elle ramènera la voiture. Or, c’est ce qu’elle ne fait pas, décidant brusquement de partir elle aussi et d’aller voir la mer. Pourtant, ce qu’elle rencontre dans sa route vers le Midi n’a rien de serein. Que se passe-t-il, qui sont ces gens qui la reconnaissent alors qu’elle n’a jamais mis les pieds dans ces endroits, rêve-t-elle, devient-elle folle?
Psychologique ou policier, le film réserve des surprises jusqu’à la fin. JoannSfar réussit à introduire l’angoisse avec peu de choses: ses cadrages et ses plans rapprochés, le halètement de la petite phrase (je n’ai jamais vu la mer), la confrontation permanente entre le rêve et le réel…. La singularité du réalisateur français ne s’émousse pas, c’est une très bonne nouvelle.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 15 |