Terminator Genisys

L’action se passe en 2029. John Connor (Jason Clark) mène la guerre contre les machines, ces dernières prévoyant de modifier le passé et le futur. Ce leader de la résistance tente de gérer le conflit mais des espions révèlent un nouveau plan de Skynet. Afin d’assurer sa propre existence et de sauver la vie de sa mère Sarah (Emilia Clarke), Connor envoie son fidèle lieutenant Kyle Reese (Jai Courtney) dans le passé. Ce dernier est non seulement chargé de veiller sur la femme mais également de préserver l’avenir de l’humanité. Mais le passé n’est plus tel qu’il l’imaginait en raison d’une faille temporelle. Orpheline à 9 ans à cause d’un mauvais Terminator, Sarah a été élevée par un bon Terminator (Arnold Schwarzenegger), programmé pour la protéger.

Renouveler la saga de James Cameron est un difficile défi : ce dernier a complètement échoué. Le scénario est basique (les bons contre les méchants !) et la réalisation est une suite d’effets spéciaux dénués d’enjeux pour retenir l’attention. Quelques clins d’œil au passé pourront amuser le spectateur : retrouver le jeune Arnold numérisé face au papy (c’est par ailleurs son surnom dans le film) qu’il se plaît à jouer aujourd’hui. Mais cette grosse machine américaine, malgré le déploiement de scènes soi-disant spectaculaires, manque d’inventivité et d’énergie pour captiver réellement même les plus nostalgiques.