Réalisé par | Claudia Lorenz |
Titre original | Unter der Haut |
Pays de production | Suisse |
Année | 2015 |
Durée | |
Genre | Drame |
Distributeur | xnix |
Acteurs | Dominique Jann, Ursina Lardi |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 728 |
Alice (Ursina Lardi), Frank (Dominique Jann) et leurs trois enfants déménagent dans une nouvelle maison à la campagne. Ils mènent une vie heureuse jusqu'au jour où le comportement de Frank change: il est taciturne et se replie sur lui-même. Conciliante, Alice lui offre une oreille attentive et tente de percer le mystère. Le choc est particulièrement violent quand elle apprend qu'il est amoureux d'un autre homme. Cette nouvelle va bouleverser leur relation et leur vie de famille.
La réalisatrice présente cette histoire sous forme d'un huis-clos oppressant. Elle aborde l'homosexualité de ce père et de son « coming out » de manière subtile mais superficielle car elle reste malgré tout à la surface de la thématique comme si elle craignait de trop perturber le spectateur. Le récit se passe presque uniquement dans les pièces de l'appartement donnant une impression d'isolement. Ce parti pris permet de se concentrer sur le vide laissé par le mari et les conséquences de cette absence, de ce chagrin sur le quotidien.
Le scénario, soigné et sobre, se révèle vite lassant et trop sage. Malgré une belle prestation d'acteurs, il manque l'énergie et l'émotion nous permettant de ressentir de l'empathie pour ces destins. Certes, la douleur est relatée des deux côtés: Frank est un bon père et souffre de ne pouvoir résister à cette attirance. Alice, quant à elle, est d'abord dans le déni puis finit par sombrer. Après 18 ans d'un bonheur apparemment sans problèmes, elle réalise que sa vie lui échappe. Ses enfants l'entourent, lui apportant un certain réconfort mais elle doute d'elle et de sa féminité.
Une œuvre un peu plate mais pas dénuée d'intérêt, empreinte d'humanité.
Nadia Roch
Nom | Notes |
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Nadia Roch | 13 |
Anne-Béatrice Schwab | 12 |