Jurassic World (3D)

Affiche Jurassic World (3D)
Réalisé par Colin Trevorrow
Pays de production USA
Année 2015
Durée
Genre Fantastique, aventure
Distributeur universal
Acteurs Bryce Dallas Howard, Chris Pratt, Nick Robinson
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 728

Critique

Très attendu, ce long métrage dépasse les espoirs des distributeurs en atteignant le milliard de recettes en seulement 13 jours, record absolu de toute l'histoire du cinéma. Ce blockbuster remplit les salles obscures mais déçoit les critiques. Il faut bien reconnaître que ce quatrième volet présente un scénario bien pauvre, manquant d'originalité et surtout ne propose guère de nouveautés. Certes, les dinosaures sont plus vrais que nature. Le héros (Chris Pratt) peu convaincant mais séduisant parvient à capter l'attention des (très) jeunes femmes.

Le film s'inscrit donc dans la suite de la trilogie réalisée entre 1993 et 2001 à partir d'un best-seller de Michael Crichton publié en 1990, avec davantage d'effets spéciaux, certes toujours impressionnants et bien maîtrisés, mais la thématique reste la même. Il dénonce la cupidité de l'homme et surtout sa volonté à vouloir maîtriser la nature. Les manipulations génétiques engendrent des monstres qui ne sont pas seulement dangereux: ils développent une intelligence que l'être humain a créée mais que ce dernier peine ensuite à contrôler. La nouveauté dans cette version est de montrer que grâce à de l'attention, de la douceur et de la patience, n'importe quelle bête sauvage peut être apprivoisée. La violence et le suspense sont omniprésents face à ces énormes bestioles antédiluviennes, plus voraces et plus féroces que jamais. Le réalisme est accentué par la 3D qui provoque inutilement une surenchère d'hémoglobine.

Un brin d'humour cependant est à relever: les quelques clins d’œils aux précédents épisodes de la saga. Mais en dehors de ces aspects divertissants, l'histoire est sans surprise et un sentiment de «déjà vu» accompagne le spectateur tout au long du récit. Très certainement, le film de trop...

Serge Molla

Appréciations

Nom Notes
Nadia Roch 11