On voulait tout casser

Affiche On voulait tout casser
Réalisé par Philippe Guillard
Pays de production France
Année 2014
Durée
Musique Maxime Lebidois, Roméo Guillard
Genre Comédie dramatique
Distributeur jmhdistributions
Acteurs Charles Berling, Benoît Magimel, Kad Merad, Vincent Moscato, Jean-François Cayrey
Age légal 6 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 725
Bande annonce (Allociné)

Critique


Cinq copains (entre 40 et 50 ans) se connaissent depuis plus d’une trentaine d’années et se croisent régulièrement. Leurs rêves d’adolescents ont certes disparu, les conversations ne volent pas très haut, mais ça rigole et ils sont contents de se retrouver. Un jour Kiki (Kad Merad) apprend qu’il est atteint d’un cancer et qu’il ne lui reste plus que quatre à cinq mois à vivre. Cette nouvelle, il la cache à ses amis Tony (Vincent Moscato), Bilou (Charles Berling), Gérôme (Benoit Marginel) et Pancho (Jean-François Cayrey). Il leur annonce simplement qu’il a décidé de faire le tour du monde en bateau.

Les copains vont l’aider à préparer son voyage jusqu’au moment où – fortuitement – ils apprennent la nouvelle. Ils se rendent alors compte que le temps a passé (celui de leurs 20 ans, une époque où « ils voulaient tout  casser ») et ils tentent de dresser un petit bilan de ce qu’ils ont pu accomplir ou non… Ainsi résumé le synopsis pourrait paraître intéressant. Mais le sujet du film – le temps qui passe – s’effiloche en cours de route, laissant la place aux scènes de gaudriole et aux (prétendus) bons mots. Le comique de situation est souvent lourd et ces histoires de potes font long feu. Côté familles (pour la plupart démantelées), itou. Le scénario s’efforce d’atteindre les rivages de la nostalgie, sans succès. Philippe Guillard - réalisateur des Camping 1 et 2 et du Fils à Jo – peine à se passer de propos et de dialogues où la banalité le dispute à la franchouillardise. Comme il peine aussi à conclure. Le film ne «casse» vraiment rien : se voulait-il petit portrait social amusé ? En ce cas l’objectif est raté. Ou simple comédie légère ?
Alors elle ne décolle jamais.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 8