Ex_Machina

Affiche Ex_Machina
Réalisé par Alex Garland
Pays de production Grande-Bretagne
Année 2015
Durée
Musique Geoff Barrow, Benjamin Salisbury
Genre Science fiction
Distributeur universal
Acteurs Oscar Isaac, Alicia Vikander, Domhnall Gleeson, Sonoya Mizuno, Deborah Rosan
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 725
Bande annonce (Allociné)

Critique

Un petit goût de tragédie antique ? Avec un «deus ex machina» au rendez-vous ? Pas si sûr, même si Caleb (Domhnall Gleeson), le héros principal, débarque en hélicoptère, tel un petit dieu, chez son patron Nathan (Oscar Isaac), qui vit en solitaire, planqué en pleine montagne dans sa villa ultraprotégée.

Caleb, 24 ans, programmateur de l’une des plus importantes entreprises d’informatique du monde, vient de gagner un concours qui lui permet de passer une semaine chez le PDG de ladite entreprise. Il découvre très vite qu’il doit participer à une étrange et fascinante expérience : il sera contraint d’interagir avec la première intelligence artificielle au monde et qui a pris la forme d’Ava (Alicia Vikander), une belle femme mi-humaine, mi-robot. On est en pleine science-fiction.

Caleb a été sélectionné pour faire passer un test qui a été créé par Alain Turing, en 1950. Le réalisateur Alex Garland précise: «Alan Turing avait compris que les machines sur lesquelles on travaillait à l’époque pourraient un jour devenir des machines «pensantes» et plus seulement des machines «calculantes». Turing a présagé qu’il allait devenir difficile de déterminer si on a affaire à une entité pensante, ou qui donne simplement l’impression de penser».

La cohabitation d’Ava, de Caleb et de Nathan sera difficile. D’autant plus qu’il y a encore d’autres robots (féminins) qui vont offrir une gamme d’émotions et de sentiments qui n’ont rien à devoir aux homologues humains. Caleb va errer dans cette maison où un futur (pensable ou impensable) est ainsi créé de toutes pièces. La tension grandira, bien soutenue par une mise en scène rythmée, sans trop d’effets spéciaux, et par une bande-son très présente. Ambitieux, le récit est parfois explicatif et verbeux, mais le réalisateur donne l’impression de ne pas se prendre trop au sérieux. Si certaines scènes sont longuettes, les comédiens séduisent en revanche par un jeu retenu. Dommage que la dernière partie d’Ex Machina, film de science-fiction plutôt intelligent et bien maîtrisé jusque-là, s’enlise dans un règlement de comptes final hargneux et sanglant.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 13
Anne-Béatrice Schwab 15