Le talent de mes amis

Amis depuis le lycée, Alex (Alex Lutz) et Jeff (Bruno Sanches) travaillent aujourd’hui dans la même entreprise et leur confiance mutuelle a englobé leurs familles respectives. A 35 ans, pourtant, ils pourraient avoir plus d’ambition et rêver de quitter la routine. C’est l’obsession que Thibaut (Tom Dingler) va déclencher par ses conférences sur le développement personnel.
 
Alex Lutz joue avec les clichés pour griffer la société de consommation et l’esprit d’entreprise. Mais la critique du style de vie contemporain et le thème des rêves inassouvis tournent rapidement court au profit des petites luttes entre copains, des jalousies, de l’égoïsme et autres défauts du même genre qui donnent lieu à de multiples disputes. Dès lors, le vocabulaire des dialogues se limite à quelques dizaines de mots -putain, fais chier, ta gueule, t’es ouf- étant probablement les plus utilisés.
 
Ecrit probablement avec  très belles intentions, le scénario ne va pas très loin, à peine égayé par quelques effets de mise en scène. Toujours les mêmes plaisanteries, toujours les mêmes querelles de couples, toujours les mêmes préoccupations bousculées par un humour pesant… Les belles intentions se noient rapidement dans ces scènes vues et revues, comme s’il s’agissait continuellement du même film. Peut-on ne pas s’en lasser ?