La promesse d’une vie

Affiche La promesse d’une vie
Réalisé par Russell Crowe
Titre original The WaterDiviner
Pays de production Australie, U.S.A., Turquie
Année 2014
Durée
Musique David Hirschfelder
Genre Drame, Guerre
Distributeur universal
Acteurs Russell Crowe, Cem Y?lmaz, Olga Kurylenko, Y?lmaz Erdo?an, Jai Courtney
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 722
Bande annonce (Allociné)

Critique

En 1919, quatre ans après la bataille des Dardanelles qui opposa l’empire ottoman aux troupes alliées britanniques, françaises et russes dans la péninsule turque de Gallipoli, unpaysan australien(Russell Crowe)part en Turquie à la recherche de ses trois fils qui s’étaient engagés comme combattants volontaires aux côtés des Anglais.Il veut les ramener à la maison, selon le souhait de sa femme qui, désespérée de ne plus avoir de nouvelles de ses enfants, s’est donné la mort. Il découvre un pays ravagé par la guerre où l’ennemi n’est pas clairement identifiable, où les Turcs font figure de principales victimes, les Grecs d’ennemis  méprisables et où l’on ne souffle mot du terrible sort fait aux Arméniens pendant cette terrifiante Première Guerre Mondiale. Il va tout tenter pour les retrouver, secondé par un major turc, Hassan, touché par l’obstination de ce père que rien n’arrête dans sa quête, ni les obus, ni l’horreur des champs de bataille désertés.

A cinquante ans, l’acteur néo-zélandais Russell Crowe, établi en Australie, a choisi de passer derrière la caméra pour raconter cette sanglante page de l’histoire qui a une résonnance toute particulière pour les Australiens et les Néo-Zélandais, dont un certain nombre de citoyens s’étaient engagés aux côtés des Alliés.Le film se veut un hommage aux disparus. Il ne zappe pas les horreurs de la guerre des tranchées, l’agonie des soldats tombés au front, dont deux des fils recherchés. Dommage qu’une musique un peu trop grandiloquente souligne les ravages de la guerre, éloquents en soi. Même si Russell Crowe a donné d’une page méconnue de cette guerre une image réaliste et non glorifiante, la guerre reste la guerre, dure à regarder en face pendant  plus d’une heure.

Appréciations

Nom Notes
11
Nadia Roch 12
Anne-Béatrice Schwab 11
Philippe Thonney 10