Critique
C'est le portrait d'une certaine jeunesse aux USA pour qui le but principal dans la vie est, le soir venu, de faire l'amour avec qui que ce soit, s'éclater dans une boîte de nuit en se saoulant et en consommant des drogues douces.
Le film se déroule sur 24 heures. A la fin d'une nuit blanche et très agitée, Sara prétend avoir été violée par Michael. Ce dernier se retrouve au commissariat, mais ne se souvient de rien. Quelle est la vérité? Copains et amis ne peuvent témoigner, chacun ayant vécu sa propre «aventure» au cours de cette nuit.
Devant un tel film qui a la prétention de nous donner le reflet de ce que vit une certaine jeunesse en quête d'amour et de recherche d'un partenaire de sexe opposé, on reste pantois, troublé, mal à l'aise. Selon le réalisateur, cette frénésie du sexe masque la solitude...
Face aux images qui nous sont montrées, souvent crues et vulgaires, face aux attitudes des jeunes, la banalité de leurs propos, on ne peut que souligner le côté commercial et racoleur du film.
Peut-être qu'on est vieux jeu et débranché, mais ce portrait d'une jeunesse aux USA n'amène pas grand-chose et suscite plus de tristesse que d'intérêt.
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