Réalisé par | Ava DuVernay |
Titre original | Selma |
Pays de production | Grande-Bretagne, U.S.A. |
Année | 2014 |
Durée | |
Musique | Jason Moran |
Genre | Drame, Historique, Biopic |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Giovanni Ribisi, Tom Wilkinson, Carmen Ejogo, David Oyelowo, Lorraine Toussaint |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 720 |
Etats-Unis, 1964. Les Noirs ont le droit de vote depuis 1870, mais dans plusieurs villes et Etats, ce droit n’a jamais été respecté. Ainsi, à Selma (Alabama), alors que la majorité des habitants sont Noirs, seuls 2% d’entre eux peuvent s’exprimer dans les urnes. Martin Luther King choisit cette ville pour en faire l’emblème de son combat: obtenir le droit de vote pour tous. Ava Duvernay raconte ce moment de lutte du Révérend, lutte âpre qui finit par obtenir du Président Lyndon Johnson qu’il signe le Voting Rights Act en 1965.
Ava Duveray est une réalisatrice indépendante, militante de la cause des Noirs. Pour autant, elle ne cède pas à la tentation de l’hagiographie et dessine le portrait du Martin Luther King (David Oyelowo) à hauteur d’homme, avec sa force et ses convictions, mais sans ignorer ses doutes, ses faiblesses, ses découragements. Cela donne tout son sens au film qui s’inscrit dans une belle facture populaire. Quelques images d’archives illustrent la marche de Selma, plusieurs extraits des discours du Révérend rappellent les faits historiques, la brutalité de la haine raciste, l’injustice et l’absurdité de la ségrégation.
Martin Luther King a été assassiné le 4 avril 1968. Son combat courageux et obstiné, dont les événements de Selma constituent le symbole, méritait d’être remis au jour. Ne serait-ce que pour rappeler qu’on n’en a jamais fini avec les sentiments douteux qui poussent à la discrimination.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 12 |
Anne-Béatrice Schwab | 15 |
Serge Molla | 12 |