Critique
En l'an 3000, les Psychlos, des extraterrestres, dont la bêtise n'a d'égale que la cupidité, mettent la Terre en coupe réglée et réduisent en esclavage les derniers hommes réfugiés dans les montagnes. Pour ceux-ci, les Psychlos sont des dieux, jusqu'à ce que l'un d'entre eux décide d'aller y voir de plus près, tandis que, pour les extraterrestres, les habitants de la Terre ne sont rien de plus que des animaux sans intelligence.
Cette histoire primaire ne présente que deux intérêts: primo, découvrir à quoi ressemble un Psychlos, surtout quand il a la tête de John Travolta ou de Forest Whitaker (le samouraï de GHOST DOG), étonnamment expressifs malgré le déguisement dont ils sont affublés. Leurs congénères ont en général la tête de Dracula et marchent comme s'ils avaient des bottes en béton. Dommage qu'il n'y ait guère de dame Psychlos: on aurait aimé en savoir plus sur le sexe faible de ces extraterrestres.
Secundo, apprendre le Psychlos, c'est facile; quelques grognements.
A défaut d'être futé, ce film témoigne du moins de l'obsédante hantise de la destruction de l'humanité qui court toujours et qui ne semble pas prête de s'arrêter. Il est vrai que le sujet est le terrain de prédilection des effets spéciaux qui, eux, envahissent le cinéma.
Ancien membre
