Réalisé par | Angelina Jolie |
Titre original | Unbroken |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2014 |
Durée | |
Musique | Alexandre Desplat |
Genre | Guerre, Biopic, Drame |
Distributeur | universal |
Acteurs | Garrett Hedlund, Domhnall Gleeson, Jai Courtney, Jack O'Connell, Miyavi |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 716 |
Ce film raconte l’incroyable, dramatique et pour le moins rocambolesque histoire de Louis Zamperini (Jack O’Connell), ce fils d’immigrants italiens né en Californie en 1917. D’abord champion d’athlétisme dans les années trente, puis héros de la Seconde Guerre mondiale lorsque son avion s’est abîmé dans le Pacifique en 1943, laissant trois rescapés qui survivront pendant 47 jours sur un canot de sauvetage, cet Américain est alors interné dans un camp de prisonniers de guerre japonais, pour être libéré en 1945, après des mois de cruels sévices, et finalement proclamé héros de la nation. Régulièrement consulté par la réalisatrice qui lui a fait partager l’avancement du projet, Louis Zamperini est décédé en juillet dernier, à l’âge de 97 ans.
Voilà, d’après cette histoire véridique, un scénario qui était du cousu main pour un réalisateur tel que John Boorman ou Clint Eastwood. Angelina Jolie, qui n’a pourtant pas lésiné sur les moyens, ne fait tristement de cet invraisemblable destin qu’une suite de tableaux dépourvus de toute originalité, bourrés de réminiscences du film japonais d’Oshima Furyo, pour les séquences des camps de prisonniers, et du récent All is lost, avec Robert Redford, pour les scènes de survie dans le canot pneumatique. Ces séquences lassantes à force de vouloir être dramatiques sont interminables et, paradoxalement pour une histoire vraie, peu crédibles. On peut d’ailleurs se poser des questions à propos de l’apport artistique des frères Coen que l’on retrouve au générique.
Au crédit de la réalisatrice, ajoutons cependant qu’à la fin de son film et à propos des rapports entre le prisonnier et son tortionnaire, elle aborde avec intelligence le thème du pardon. Elle s’en explique ainsi: «Après ses épreuves, Louis a trouvé en lui-même les ressources pour se relever et aller de l’avant. Comment a-t-il fait pour pardonner et trouver la paix? C’est en partie la foi qui lui a permis de trouver cette paix».
Georges Blanc
Nom | Notes |
---|---|
Georges Blanc | 9 |
Daniel Grivel | 9 |
Anne-Béatrice Schwab | 12 |
Nadia Roch | 14 |