Réalisé par | Michel Hazanavicius |
Pays de production | France |
Année | 2014 |
Durée | |
Genre | Drame, Guerre |
Distributeur | praesensfilm |
Acteurs | Annette Bening, Bérénice Bejo, Maxim Emelianov, Abdul Khalim Mamatsuiev, Zukhra Duishvili |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 713 |
En 2011, The Artist avait fait rire les festivaliers de Cannes. Cette année, la seconde guerre de Tchétchénie (1999) a inspiré un film plus sombre - il aurait aussi bien pu être tourné en noir et blanc - et larmoyant. Film choral qui débute par l’assassinat d’un couple de paysans tchétchènes par des soldats russes dont l’un a récupéré une caméra vidéo, d’où les images révoltantes; dans la ferme, deux enfants échappent à la liquidation et l’aîné, Hadji (Abdul Khalim Mamatsuiev), 10 ans, rejoint le flot des réfugiés après avoir déposé le bébé au pied d’une porte. Il rencontre Carole (Bérénice Bejo), chargée de mission humanitaire pour l’Union européenne, qui s’attache à lui malgré son mutisme obstiné, tandis que Raïssa (Zukhra Duishvili), la grande sœur, recherche activement le petit garçon. Un quatrième personnage traverse le film, Kolia (Maxim Emelianov), jeune rocker qui, pour avoir été pincé avec de la drogue, est enrôlé dans l’armée russe où, par le drill et les humiliations, la victime devient peu à peu un bourreau.
Evidemment, de la complexité du scénario découle un film long de deux heures et quart, et plusieurs scènes auraient pu être plus elliptiques. Et l’on a un peu de peine à imaginer qu’une petite chargée de mission puisse tenir un discours (dont les accents rappellent celui de Chaplin à la fin du Dictateur) devant l’assemblée européenne. Bérénice Bejo est certes émouvante et le petit Tchétchène de 10 ans incarnant Hadji craquant, mais cela ne suffit pas pour sauver le film, qui est par ailleurs un remake des Anges marqués de Fred Zinnemann.
Daniel Grivel
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 12 |
Georges Blanc | 16 |
Antoine Rochat | 12 |
Anne-Béatrice Schwab | 15 |