Critique
En 1962, les Etats-Unis sont en pleine crise de Cuba et en pleine psychose de la guerre atomique. Les gens se font construire des abris anti-atomiques. C'est ainsi que, par un concours de circonstances aussi drôle qu'il aurait pu être tragique, la famille Webber se réfugie dans son abri, persuadée que les bombes atomiques ont tout détruit et contaminé ce qui pouvait rester. Elle va y passer trente-cinq ans, jusqu'à ce que leur fils, né dans le bunker et prénommé Adam (Brendan Fraser), remonte à la surface pour refaire des provisions et trouver une femme afin de vivre encore dix ans sous terre dans les meilleures conditions possibles.
L'irruption de cet homme bien élevé dans la société de la fin des années 90 est censée nous faire sentir tout ce que nous avons perdu en trente-cinq ans, notamment en matière de savoir vivre. Adam est prévenant, sensible, délicat, sincère, galant homme, excellent danseur et boxeur redoutable lorsque la situation l'exige. Le film est d'un humour souvent grinçant sur la société américaine, aussi bien celle des années soixante que celles d'aujourd'hui. Histoire de rappeler que, sans éducation et bonnes manières, l'Homme retourne à la bestialité.
Brendan Fraser n'est pas sans rappeler ici Tom Hanks dans FOREST GUMP.
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