Annabelle

Vous n’allez plus voir les poupées anciennes comme avant, lorsque vous aurez visionné le film de John R. Leonetti, qui tourne autour d’une poupée inquiétante qu’un jeune mari a le mauvais goût d’offrir à sa femme Mia qui attend un enfant. La poupée, grimaçante à souhait, vient compléter une collection que la jeune femme a réunie dans la chambre de son futur bébé, transformée en une sorte de nursery des horreurs. Mais bon, chacun ses goûts! Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans la maison du couple et l’agressent sauvagement.  Ces inquiétants personnages ne se contentent pas de paniquer la jeune femme mais semblent avoir glissé une âme damnée dans la maudite poupée.
 Annabelle et son visage inquiétant sont déjà familiers des amateurs de films d’épouvante car elle est apparue dans le film The Conjuring de James Wan. La poupée y trônait, enfermée dans une vitrine de la salle des trophées d’un couple d’exorcistes dont le film narrait l’histoire.

Dans Annabelle, la poupée fait plus que de la figuration, elle engendre toutes sortes de phénomènes paranormaux qui devraient nous faire dresser les cheveux sur la tête. Ajoutez à cela un sentiment de claustrophobie, engendré par le fait qu’on ne sort pratiquement pas de l’appartement sinistre du jeune couple. Cela ne suffit pourtant pas à rendre le film bien palpitant, l’horreur restant bien gentillette.