Réalisé par | Robert Rodriguez, Frank Miller |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2014 |
Durée | |
Musique | Robert Rodriguez, Carl Thiel |
Genre | Action, Thriller, Drame |
Distributeur | elitefilms |
Acteurs | Bruce Willis, Josh Brolin, Mickey Rourke, Jessica Alba, Eva Green |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 708 |
Second volet cinématographique tiré des bandes dessinées de Frank Miller, ce film arrive neuf ans après le premier opus et exploite le même filon de noirceur, de violence et, parfois, d’humour mais alors très noir. Toujours co-réalisé par Miller et Robert Rodriguez, ex-complice et disciple de Tarantino, et gardant une partie des mêmes acteurs, on se replonge avec résignation dans cette ville du péché, habitée par des silhouettes sombres et patibulaires. A Sin City, on ne pense qu’à se venger, tricher et chercher la bagarre. Le scénario, séparé en trois parties distinctes et un épilogue, nous fait suivre principalement trois hommes et une femme fatale et mortelle, jouée très maladroitement par la Française Eva Green. Si le film est spectaculaire visuellement (effets spéciaux réussis, noir et blanc fantasmagorique et 3D honnête), on décroche très vite du fil de l’histoire, qui ferait passer les navets sur l’autodéfense tournés par Charles Bronson pour des monuments de finesse. Dans ce gigantesque clip informatisé, tous les comédiens sans exception jouent (ou plutôt ne jouent pas) de la même façon: ils murmurent leur texte avec la voix la plus caverneuse possible, en accentuant le regard d'acier et en gommant toute autre expression. Là où le film est réussi, c'est que dans la forme, il ressemble parfaitement à ce qu'il doit ressembler: un mélange sombre, stylisé, gothique et très violent entre bande dessinée et jeu vidéo. Mais passés cette découverte et le temps nécessaire pour reconnaître Mickey Rourke et Stacy Keach sous leur maquillage, on suit mécaniquement et en s’ennuyant ferme. Pour voir un excellent film sur une ville maudite, avec pessimisme, violence et émotions fortes, autant revoir Seven…
Philippe Thonney
Nom | Notes |
---|---|
Philippe Thonney | 7 |
Daniel Grivel | 6 |