Aux Etats-Unis, des milliers de chasseurs de tornades traquent chaque année avec leurs caméras les phénomènes météorologiques extrêmes, orages, trombes et autres ouragans. L’année passée, les trois plus célèbres chasseurs d’orages américains ont ainsi perdu la vie dans la tornade d’El Reno, qui s’abattit sur l’Oklahoma et qui fut la plus large jamais enregistrée. Ces traqueurs de l’extrême qui s’aventurent jusque dans l’œil du cyclone pour en rapporter des images époustouflantes ont inspiré à Steven Quale un film-catastrophe aux images apocalyptiques très impressionnantes, réalisées à coups d’effets spéciaux fort convaincants, sans toutefois avoir recours à la 3D. Il imagine des chercheurs, qui se sont cachés dans un tank blindé, avançant dans l’orage au plus près des tourbillons qui menacent la petite ville de Silverton dans le Colorado et qui emportent tout sur leur passage, faisant voler en éclats maisons, voitures, bus scolaires, et déracinant des arbres gigantesques.
Une école est évacuée en catastrophe, son directeur cherche désespérément à retrouver l’un de ses deux fils avec lequel il n’a pas vraiment de bons rapports. Tout le monde cherche à se cacher, à éviter la pluie de blocs de béton et de projectiles envoyés en l’air par la tornade, ce qui nous vaut des images tout à fait décoiffantes. Le père s’obstine à rechercher son rejeton, qui s’est caché dans des égouts avec une camarade de classe très écolo. Tous deux sont menacés par la montée des eaux et les puissantes rafales de vent qui balaient tout. Steven Quale nous en met plein la vue. Confortablement assis dans un fauteuil, on assiste sans se mouiller à ce déluge hallucinant et très réaliste qui illustre, façon hollywoodienne, les dérèglements climatiques. Une façon comme une autre de sensibiliser les gens au réchauffement de la planète !