Zero Theorem

Affiche Zero Theorem
Réalisé par Terry Gilliam
Titre original The Zero Theorem
Pays de production U.S.A., Grande-Bretagne, Roumanie
Année 2013
Durée
Musique George Fenton
Genre Science fiction, Drame
Distributeur elitefilms
Acteurs Matt Damon, Mélanie Thierry, Tilda Swinton, David Thewlis, Christoph Waltz
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 706
Bande annonce (Allociné)

Critique

Dans un monde et un futur improbables, Qohen Leth (Christoph Waltz), génie de l’informatique spécialisé dans le traitement des abstractions, travaille pour une toute puissante entreprise et attend désespérément l’appel téléphonique qui pourrait changer le cours et le sens de son existence. Son lieu de vie et de solitude est une église gothique et les rencontres réelles ou virtuelles qu’il fait sont étranges et décalées…

En nous immergeant dans un monde imaginaire hyper connecté et contrôlé, Terry Gilliam nous embrouille avec une histoire confuse et obscure de bout en bout. Une histoire qui voudrait pourtant donner un aperçu du monde dans lequel nous vivons et répondre à toutes les questions existentielles. Or la fantaisie se transforme sans cesse en frénésie et ne parvient à déclencher ni intérêt ni émotion.

Le plus doué des Monty Python, coréalisateur des deux premiers films du groupe, a pourtant réalisé seul quelques œuvres aux fulgurances inoubliables: une fable sociale avec Brazil, un voyage dans le temps et la folie avec L'armée des douze singes, Les frères Grimm un peu décevant, puis quelques délires encore dans L'imaginarium du Dr Parnassus, sans compter toutes les péripéties autour du tournage impossible de Don Quichotte. 

A l’annonce d’un nouveau film du champion des inventions délirantes, il y a toujours l’espoir d’une grande fête cinématographique. Mais cette attente est déçue par d’excessives et vaines gesticulations, gesticulations au niveau d’un scénario tordu et abscons, gesticulations à l’écran par un flot d’images faites pour éblouir mais qui étourdissent, gesticulations de la part d’acteurs chargés de rôles vides et pompeux.

 

Anne-Béatrice Schwab

Appréciations

Nom Notes
Anne-Béatrice Schwab 9
Georges Blanc 6
Daniel Grivel 11