Triple Alliance

Marc (Nikolaj Coster-Waldau) a fait fortune dans des activitésjuteuses sur le Web. Rayon sentiments, c’est un dragueur de première qui trompe quotidiennement sa fiancée Kate (Leslie Mann). Sa carrière de séducteur va pourtant connaître de sérieux ennuis le jour où sa dernière maîtresse, Carly (Cameron Diaz), découvre fortuitement l’existence de Kate. Les deux femmes font connaissance et décident de se venger. En même temps, elles constatent que Marc les trompe encore avec Amber (Kate Upton), une troisième femme …qui rejoindra les deux premières dans leur démarche vindicative lorsqu’elle découvrira le vrai visage de Marc. Toutes trois vont joindre leurs forces pour donner à ce dragueur impénitent une sérieuse leçon. Et cela même si elles ne sont pas toujours d’accord sur les modalités à adopter, et même si Kate, un peu psychopathe, connaît des hésitations(histoire de faire durer le film…).
Triple Alliance est une comédie molle qui manque sérieusement de mordant. L’intrigue est faiblarde, les épisodes sont convenus, la tonalité souvent vulgaire (au niveau des crottes de chien, ou des laxatifs offerts au sieur Marc). Les gags et les plaisanteries, souvent au-dessous de la ceinture, sont pour le moins médiocres.
Le cinéaste Nick Cassavetes n’a rien du talent de son père John, ni de sa mère, l’actrice Gene Rowlands. La mise en scène est lourdingue, le montage (champs-contrechamps répétitifs) d’une platitude extrême, etles dialogues, dénués d’intérêt, sont envahissants. Toute cette comédie traînassonne (elle dure près de deux heures!) semble avoir été conçue pour permettre à trois ou quatre vedettes de s’agiter quelques instants sur un écran. Sans grand succès.