Divergente

Ce film est une adaptation du premier tome d'une trilogie écrite en 2011 par Veronica Roth. Cette romancière américaine, très jeune au moment où elle imagine cette histoire, ne connaît pas un succès fulgurant. Grâce au bouche à oreille et aux réseaux sociaux sur le net, elle se fait un nom et finit par intéresser le cinéma.
En découvrant l’intrigue, on pense immédiatement à Hunger Games. L’histoire se déroule à Chicago, ville post-apocalyptique qui s’est reconstruite et dans laquelle la société est divisée en cinq factions : les Sincères (soit les honnêtes gens), les Erudits (les intelligents), les Audacieux (les courageux), les Fraternels (les pacifistes) et les Altruistes (les désintéressés, ceux qui sont au service des autres). Les jeunes, à l’âge de 16 ans, subissent des tests pour savoir s’ils restent dans la caste de leurs parents, celle dans laquelle ils ont été élevés, ou s’ils en intègrent une autre, quittant ainsi définitivement leur famille. Béatrice, après avoir subi cet examen, se révèle un cas rare: en effet, elle présente des aptitudes lui permettant d’accéder à plusieurs clans, faisant d’elle une «divergente». Cette catégorie est en danger de mort, car elle menace le système et le pouvoir mis en place. Native des Altruistes, elle choisira de rejoindre le camp des Audacieux, en essayant de dissimuler sa différence pour pouvoir rester en vie.
L’intérêt de ce long métrage ciblant les adolescents réside dans les décors. Sinon, le scénario est faible et l’histoire tire en longueur. Le début montre l’entraînement physique auquel les nouveaux Audacieux doivent s’astreindre dans le cadre de leur formation pour être reconnu dans la faction. Dans cette première phase, les initiés doivent apprendre à utiliser les armes et à se battre. La deuxième partie de l’apprentissage est axé sur l’affectif et la gestion des émotions. Quelques scènes intéressantes sont à relever, à savoir celles où les jeunes sont confrontés à leurs phobies pour apprendre à les maîtriser. Mais l’ennui et l’impression de « déjà vu » prennent très vite le dessus…