Réalisé par | Dany Boon |
Pays de production | France |
Année | 2013 |
Durée | |
Musique | Klaus Badelt |
Genre | Comédie |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Kad Merad, Dany Boon, Judith El Zein, Alice Pol, Jean-Yves Berteloot |
Age légal | 6 ans |
Age suggéré | 10 ans |
N° cinéfeuilles | 697 |
Supercondriaque, ou le Malade imaginaire revu et corrigé (au sens punitif du terme...) par Dany Boon. Celui-ci incarne Romain Faubert, un presque quadragénaire solitaire - et pour cause, puisqu'il abhorre tout contact corporel. Il faut dire qu'il est photographe pour un dictionnaire médical en ligne, ce qui n'arrange en rien sa phobie des maladies. Il n'a pour ami que Dimitri Zvenka (Kad Merad), son médecin depuis 18 ans à qui il pourrit la vie par son recours répété aux urgences. Le bon docteur espère se débarrasser de lui en l'aidant à trouver la femme de sa vie, mais soirées, sorties en boîte, site de rencontres, rien n'y fait. Jusqu'au jour où, à la suite de quiproquos, il fait la connaissance d'Anna (Alice Pol), soeur de Dimitri qui le seconde lorsqu'il fait du bénévolat pour Médecins sans frontières. Elle le prend pour Anton Miroslav (Jean-Ybes Berteloot), chef des opposants au dictateur d'une répunlique ex-soviétique, et en tombe amoureuse. Il faudra de nombreux rebondissements pour que Romain surmonte enfin son hypocondrie.
Le faux Anton en fait des tonnes, Dany Boon revenant à ses mimiques et à ses onomatopées puériles, et si le film démarre sur les chapeaux de roue et avec fracas, il tombe ensuite dans une langueur pépère, même si Kad Merad se démène tant qu'il peut. Quelques répliques peinent à arracher un pâle sourire au spectateur, qui se prend à souhaiter que le supercondriaque succombe à l'un de ses maux fictifs. Seul le générique de début est enlevé; c'est peu sur une durée de près de deux heures...
Daniel Grivel
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 6 |
Philippe Thonney | 8 |