Pierre Rabhi: Au nom de la Terre

Affiche Pierre Rabhi: Au nom de la Terre
Réalisé par Marie-Dominique Dhelsing
Pays de production France
Année 2013
Durée
Musique Michel Ripoche
Genre Documentaire
Distributeur inconnu
Acteurs Pierre Rabhi
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 695
Bande annonce (Allociné)

Critique

Avec Au nom de la terre, la documentariste française Marie-Dominique Dhelsing retrace l’itinéraire de Pierre Rabhi, personnalité hors ducommun devenue aujourd’hui référence dans le domaine del’agro-écologie, de la sauvegarde des terres (en général) etdesespaces cultivés (en particulier). Paysan d’origine sud-algérienne,écrivain, père de famille, Pierre Rabhi est considéré en France commeun des pionniers en la matière. Le film s’attache à visiter lesdifférents centres créés sous son impulsion (cours de formation etd’expérimentation, écoles, centres de loisirs et de réflexion dans leGard, le Morbihan, la Drôme, l’Ardèche). Objectifs: éveiller toutesles consciences, construire un nouveau modèle de société qui sesubstituerait peu à peu à celui qui encourage encore trop la
surexploitation des sols, la surconsommation et l’hégémoniesurdimensionnée des multinationales.
Ce documentaire s’attache donc à la vie d’un homme exceptionnel qui atravaillé sur plusieurs continents, en particulier au Burkina-Faso(1981-1989, sous le régime de Sankara) où il a laissé des tracesimportantes, comme à Gorom-Gorom, dans la réserve naturelle du Sahel.
Au nom de la terre s’accompagne de commentaires (de Pierre Rabhi) etd’interviews: agriculteurs, collaborateurs, membres de sa famille,intervenants multiples – on croise Edgar Morin – s’expriment et sesituent dans le sillage direct de Pierre Rabhi, devenu aujourd’hui,sur le plan international, l’un des grands experts mondiaux en
sécurité alimentaire.
Pierre Rabhi : Au nom de la terre s’impose essentiellement par son personnage central – attachant, humaniste et déterminé – et parl’engagement des multiples collaborateurs et personnalités qui ontdécidé de prendre soin de notre planète. Le discours de chacun estclair, les arguments sont convaincants. Reste pourtant un film un peulong et assez bavard: peut-être aurait-on souhaité découvrir plusd’images témoignant des progrès accomplis en la matière (il y en a !)ou de l’engagement des autorités politiques (indispensable bien sûr).
Mais des discours aux actes, on le sait, le chemin reste sinueux… Lefilm n’évite pas toujours certaines redites, qui finissent parémousser quelque peu le bien-fondé et la vigueur des propos.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 14
Daniel Grivel 14