Les Rayures du zèbre

José (Benoît Poelvoorde) est agent de footballeurs. Sa spécialité, c’est de repérer en Afrique des talents prometteurs et de les proposer à des entraîneurs européens. Lorsqu’il déniche Yaya (Marc Zinga), il l’emmène en Belgique pour en faire un champion, tant il est persuadé d’avoir trouvé la poule aux œufs d’or. Mais rien ne se passera comme prévu.
Si l’on empêche Dieudonné de présenter un spectacle suspecté de racisme, à combien plus forte raison devrait-on censurer un film qui laisse entendre que les femmes africaines sont toutes des putains et que les jeunes Africains sont assez idiots pour croire à n’importe quel fantasme. C’est tristement tout ce que l’on retiendra de ce film minable et nauséabond, en dehors du fait qu’on a la preuve que Poelvoorde peut être capable du meilleur, rarement, mais surtout du pire.