Jack et la mécanique du cœur

Affiche Jack et la mécanique du cœur
Réalisé par Stéphane Berla, Mathias Malzieu
Pays de production France
Année 2013
Durée
Musique Dionysos
Genre Aventure, Drame, Animation
Distributeur jmhdistributions
Acteurs Jean Rochefort, Rossy de Palma, Mathias Malzieu, Olivia Ruiz, Grand Corps Malade
Age légal 8 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 696
Bande annonce (Allociné)

Critique

Quand il était petit, Mathias Malzieu, chanteur charismatique du groupe rock Dionysos, rêvait d’être Jedi, surfeur ou écrivain ou encore cinéaste. Musicien et poète un peu déjanté, il réalise l’un de ses rêves de gosse  en peaufinant avec Stéphane  Berla l’adaptation en images de synthèse de son premier roman, «Jack et la mécanique du cœur», livrant sur grand écran un peu de la mécanique de son cœur à lui, avant qu’il ne le «trimballe en pièces détachées dans une boîte à chaussures» à la suite d’une rupture sentimentale.
L’histoire est celle d’un petit garçon né un jour de très grand froid à Edimbourg en 1874. Son cœur gèle et la sage-femme un peu magicienne qui l’a mis au monde lui bricole un cœur qui fonctionne avec une petite horloge qu’il faut remonter chaque  jour. Pour survivre, Jack doit suivre trois règles: ne pas toucher aux aiguilles de son cœur-horloge, maîtriser ses colères et ne jamais tomber amoureux. En un mot, il ne doit pas avoir d’émotions. Tout va bien jusqu’au jour où le garçon, qui a échappé à celle qui l’empêche de sortir de sa drôle de maison pour le protéger, rencontre une jeune chanteuse de rue, Miss Acacia (Olivia Ruiz), robe flamboyante et talons aiguilles vertigineux. Son cœur-horloge se met à battre à toute allure. De son Ecosse natale à l’Espagne, Jack, avec sa tignasse rousse impeccablement peignée et ses grands yeux naïfs, va poursuivre la belle, au péril de sa vie.

A des images de synthèse pleines de poésie et un brin surréalistes qui font penser au cinéma de Tim Burton, à des séquences chantées comme dans une comédie musicale par Mathieu Malzieu, Olivia Ruiz, Mathieu M ou encore « slamées » par Grand Corps Malade, succèdent hélas des scènes très mièvres auxquelles la musique de Mathias Malzieu donne heureusement un peu de rythme et de punch.

Appréciations

Nom Notes
11
Daniel Grivel 16
Philippe Thonney 16