Sur la terre des dinosaures

Affiche Sur la terre des dinosaures
Réalisé par Barry Cook, Neil Nightingale
Pays de production Grande-Bretagne, U.S.A., Australie
Année 2012
Durée
Musique Paul Leonard-Morgan
Genre Animation, Famille
Distributeur pathefilms
Acteurs John Leguizamo, Justin Long, Skyler Stone, Tiya Sircar, Angourie Rice
Age légal 6 ans
Age suggéré 8 ans
N° cinéfeuilles 693
Bande annonce (Allociné)

Critique

A Noël, le cinéma choisit souvent de faire sortir de leurs tanières les gros animaux… Voici donc les dinosaures et leurs 70 millions d’années. Les réalisateurs se sont mis à deux pour raconter les aventures du petit dernier d’une famille, Patchi, qui s’en va à ladécouverte de son environnement. Sur le long chemin qui le mènera un jour à l’âge adulte – le film s’étend sur plusieurs années - , il va rencontrer bien des obstacles et de multiples prédateurs. Il perdrason père et, séparé de la horde qui l’accompagnait, partira de son côté avec sa petite amie Juniper et son frère Roch. Et tandis que le reste de la horde poursuit sa grande migration vers le Sud notre trio va devoir faire preuve de débrouillardise : il faut se nourrir, on risque sa peau, mais les trois jeunes dinosaures pourront compter sur l’aide d’Alex, un oiseau préhistorique qui les guidera et les conseillera tout au long de leur existence.
Tournée en Alaska - magnifique toile de fond - et en Nouvelle-Zélande, l’histoire de Patchi s’intègre dans des décors réels assez fabuleux qui s’associent bien avec les images de synthèse des dinosaures.
Les cinéastes ont choisi le réalisme le plus impressionnant pourtenter de captiver le public, dans une histoire qui se veut aussipleine d’émotion. Mais c’est là que se situent les limites de l’opération : les «dialogues» entre les animaux, les commentaires (ceux d’un narrateur et ceux de l’oiseau Alex), les bons sentiments sont envahissants, tout comme la musique, omniprésente. L’humour est souvent laborieux, et l’intrigue sentimentale ne fait pas mouche. On appréciera en revanche, ici ou là, quelques remarques d’ordre didactique (sur le comportement des dinosaures) glissées à bon escient. Quant à la dynamique du «récit», elle reste tributaire d’une large place offerte à des événements spectaculaires.
Un film sans aucun doute bien maîtrisé techniquement et visuellement – c’était là son objectif premier –, mais qui se cherche un peu, au-delà de longues migrations de hordes sauvages…

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 12
Nadia Roch 11