Réalisé par | Diego Quemada-Diez |
Titre original | La Jaula de Oro |
Pays de production | Mexique, Espagne |
Année | 2013 |
Durée | |
Musique | Jacobo Lieberman, Leonardo Heiblum |
Genre | Drame |
Distributeur | xnix |
Acteurs | Karen Martínez, Rodolfo Dominguez, Brandon López, Carlos Chajon |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 692 |
Trois jeunes gens d’une quinzaine d’années, Juan (Brandon Lopez), Sara (Karen Martinez) et Samuel (Carlos Chajon), fuient le Guatemala pour tenter de rejoindre les Etats-Unis. Au cours de leur traversée du Mexique, ils rencontrent Chauk (Rodolfo Dominguez), un Indien tzotzil ne parlant pas espagnol et voyageant sans papiers. Tous quatre aspirent à un monde meilleur au-delà des frontières mexicaines mais ne savent pas ce qui les attend. Très vite, ils vont devoir affronter une toute autre réalité.
Le réalisateur a passé six ans à réunir la matière documentaire qui constitue la chair de ce premier film, un road movie âpre, sans concession, sur l’implacable cruauté d’un contexte social qui va finir par broyer un à un tous ses personnages. Tout au long de leur périple, les adolescents vont révéler peu à peu leur personnalité naissante, leurs désirs et leurs failles, ils découvrent l’amitié mais aussi la jalousie et l’égoïsme. Leur parcours périlleux est rythmé par l’omniprésence des trains de marchandises qui traversent lentement la jungle et les plaines, en route vers la machine industrielle américaine.
Sans atteindre la force et la maîtrise de Sin Nombre, film réalisé en 2008 par l’Américain Fukunaga sur un thème semblable, Rêves d'or imprime sa marque par son approche sensible des personnages et sa remarquable structure dramatique. Et l’on n’oubliera pas de si tôt l’intensité et le tragique réalisme des dernières scènes.
Georges Blanc
Nom | Notes |
---|---|
Georges Blanc | 15 |
Daniel Grivel | 15 |
Serge Molla | 17 |
Nadia Roch | 15 |
Anne-Béatrice Schwab | 15 |