Riddick

Riddick, troisième volet de la saga des exploits du tueur intersidéral interprété par Vin Diesel, va-t-il cartonner sur le Vieux Continent comme lors de sa sortie aux ETATS-UNIS? Il faut être fan de science-fiction, d’aliens et de paysages fantomatiques pour apprécier ce film peuplé de ptérodactyles effrayants et rythmé par des combats ponctués de jurons qui servent de dialogue.

Mais reprenons depuis le début : Riddick (Vin Diesel), le regard laiteux et glauque, la musculature impressionnante, a été laissé pour mort sur une planète brûlée, peuplée de monstres terrifiants. Il trouve refuge dans une ancienne gare de transit interstellaire. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence qui permet aux chasseurs de primes à ses trousses de le repérer. Ces derniers s’embarquent dans un vaisseau spatial et se ruent sur la planète pour tuer le fugitif. S’engagent toutes sortes de combats sanglants, d’écrabouillages gigantesques, de poursuites rocambolesques en moto volante. On peine à s’accrocher aux personnages aussi creux que les trous d’où surgissent des monstres hideux. Notre fugitif spatial est décidément un mutant qui n’arrive pas à nous tenir en haleine. Qu’il soit mort ou vif à la fin du film, on n’a qu’une idée: qu’on en finisse et qu’on puisse retourner déambuler sur notre bonne vieille planète.