Réalisé par | Felix Van Groeningen |
Titre original | The Broken Circle Breakdown |
Pays de production | Belgique |
Année | 2012 |
Durée | |
Musique | Bjorn Eriksson |
Genre | Drame |
Distributeur | filmcoopi |
Acteurs | Johan Heldenbergh, Veerle Baetens, Nell Cattrysse, Geert Van Rampelberg, Nils De Caster |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 685 |
Le quatrième long métrage de Felix Van Groeningen met en scène une histoire poignante et relève le défi de troubler sans sombrer dans le mélo. Adaptée d’une pièce écrite par l’acteur principal, Johan Heldenbergh, et Mieke Dobbels, elle montre comment évolue un couple fortement uni face aux drames de l’existence.
Didier (Johan Heldenbergh) est l’âme d’un groupe de musique country. Sa rencontre avec Elise (Veerle Baetens), spécialiste du tatouage, est décisive. Les couleurs pittoresques de ces deux personnages ne manquent pas de sel. Elle se met à chanter avec lui; ils partagent leur existence, ont une fille, rénovent leur maison. Et puis, la petite Maybelle (Nell Catrysse) tombe gravement malade. Didier espère en la science; Elise est croyante –superstitieuse? Leurs convictions opposées vont peser très lourd dans leur façon d’affronter un quotidien dramatique.
Ces convictions opposées sont aussi la faiblesse du film. Parce qu’il ne les développe pas vraiment, le réalisateur court le risque de les transformer en alibi pour justifier les conflits des époux, tandis que le spectateur reste sur sa faim. En revanche, Didier et Elise forment un couple magnifiquement convaincant; les acteurs y sont pour beaucoup, aussi formidables l’un que l’autre.
Felix Van Groeningen s’appuie sur les concerts (trop longs, trop nombreux?) pour donner au film une respiration nécessaire tant les événements y sont lourds. Un peu d’humour, une musique entraînante évitent un débordement de larmes en rééquilibrant constamment l’atmosphère. Le montage casse la chronologie de l’histoire, c’est un autre atout pour éviter le mélo. Avec le risque, toutefois, de présenter un caractère peu spontané et une lecture difficile.
Il n’empêche que Alabama Monroe est souvent bouleversant. La vérité de ses personnages touche, même si le drame qu’ils vivent reste le leur, sans parvenir à une portée universelle.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 15 |
Antoine Rochat | 16 |
Daniel Grivel | 15 |