Réalisé par | Paul Andrew Williams |
Titre original | Song for Marion |
Pays de production | Grande-Bretagne |
Année | 2013 |
Durée | |
Musique | Laura Rossi |
Genre | Comédie, Musical, Romance |
Distributeur | elitefilms |
Acteurs | Vanessa Redgrave, Terence Stamp, Christopher Eccleston, Gemma Arterton, Orla Hill |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 681 |
Tout est convenu dans ce film, pourtant sympathique, avantagé par une excellente interprétation. Song for Marion balance entre le spectacle de personnes âgées à qui l’on attribue des attitudes trop infantiles et le drame d’un homme qui découvre le poids de sa solitude. Il oscille aussi entre un côté tire-larmes et une agréable retenue dans les dialogues.
Arthur (Terence Stamp) ne voit pas d’un bon œil sa femme (Vanessa Redgrave) rejoindre une chorale de personnes âgées qui s’entraînent pour un concours. D’autant que Marion est condamnée par un cancer et qu’elle devrait se ménager. Dans ce contexte, leur fils (Christopher Eccleston) peine à se faire entendre par son père qui l’a toujours rejeté. Elizabeth (Gemma Arteton), jeune directrice de la chorale, tente de raisonner Arthur.
La lutte contre la maladie, les problèmes liés à l’âge, le deuil, le conflit générationnel… Chaque thème porte un film en soi; les assembler en un même scénario demandait une certaine habileté. C’est le personnage d’Arthur qui rend plausible la complexité de cette histoire car, au fond, c’est de lui qu’il s’agit. Un personnage bourru, fermé, coincé au point de ne jamais parvenir à s’épancher – on n’en connaîtra jamais les raisons, pas plus qu’on ne saura pourquoi il méprise son fils. La façon dont Paul Andrew Williams le fait évoluer ne comporte aucune surprise. En revanche, voir Terence Stamp incarner cet homme blessé est un plaisir. Sans élever la voix, ses regards emplis des sentiments les plus contradictoires, Arthur demande qu’on le lise, lui qui ne sait pas parler aux autres.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 12 |