Les Schtroumpfs 2

Après avoir été propulsés hors de leur village champêtre en plein Central Park à Manhattan dans un premier épisode cinématographique réalisé par l’Américain Raja Gosnel, les petits Schtroumpfs bleus et blancs de Peyo atterrissent cette fois-ci à Paris pour sauver la Schtroumpfette qui y a été kidnappée par le méchant Gargamel dans le but de lui extorquer la formule secrète de l’essence magique.

Ce deuxième long métrage, qui mêle toujours habilement film live et animation en 3D, ne s’inspire d’aucun des 29 titres de la fameuse BD créée en 1958 par le dessinateur belge, qui lui valut un succès mondial. Le scénario est pétri de bons sentiments, avec un zoom avant très didactique sur l’importance de l’amour qui vous transforme une petite canaille de faux Schtroumpf noir en bon petit lutin bleu. Voici le grand Schtroumpf et sa barbe blanche, escorté de Schtroumpf maladroit, de Schtroumpf coquet et de Schtroumpf grognon, aidés de leurs amis humains, un gentil couple et leur fiston, qui vont devoir sauver la belle à qui Gargamel a déjà rogné la blonde chevelure.

Le scénario gentillet plaira particulièrement aux petits. Gargamel et ses dents inquiétantes leur feront juste un  peu peur. Les grands qui les accompagneront apprécieront plus particulièrement le chat Azraël et ses mimiques tout à fait hilarantes, résultat d’une remarquable réussite technologique. On dirait par moments un vrai chat qui parle et fait des acrobaties. La balade dans Paris et son quartier de l’Opéra est bien filmée. L’histoire se traînant un peu, les adultes risquent de s’ennuyer un peu, mais le plaisir des enfants leur fera oublier les quelques bâillements qu’ils auront discrètement étouffés