Juliette

Juliette (Astrid Berger-Frisbey) a vingt-cinq ans, elle est sans emploi et n’en cherche même pas. Elle se contente de se raccrocher à ses rêves, ou à ses souvenirs d’enfant, qu’elle transcrit par l’écriture et le dessin. Et c’est à son père, auquel elle est très attachée, qu’elle soumet son travail. Côté sentimental, elle ne parvient pas à se déterminer entre Antoine et Gaétan et finit par les perdre tous les deux.

On aurait aimé être sensible à l’errance de cette fille attachante et fragile. Au carrefour de ses choix professionnels et sentimentaux, on voudrait qu’elle grandisse enfin. Mais trop lent et trop flou, comme enlisé dans le non-être, ce film finit très vite par lasser. Seule la présence épisodique d’un acteur malheureusement trop rare, Féodor Atkine, suscite quelque intérêt de notre part.