Réalisé par | Marguerite Abouet, Clément Orbrerie |
Titre original | Aya de Yopougon |
Pays de production | France |
Année | 2011 |
Durée | |
Musique | Alexandre Fleurant |
Genre | Animation |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Eriq Ebouaney, Aïssa Maïga, Jacky Ido, Tella Kpomahou, Tatiana Rojo |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 685 |
Avec cette fidèle adaptation de la BD éponyme (rééditée par Gallimard en 2013), nous mettons le cap sur l’Afrique des années 1970. Ce film d’animation pétillant et dynamique nous entraîne à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan, où vivent Aya et ses copines. Ces jeunes filles aux caractères bien trempés et contrastés s’essaient aux jeux délicats de l’amour et du passage à la vie adulte. Rien de bien nouveau sous le soleil: l’apprentissage de la sexualité et de l’émancipation familiale ne se fait pas sans douleur ni sans casse.
Seule Aya, mûre et déjà si responsable, est motivée par le désir d’étudier et de réaliser un projet professionnel. Les autres aspirent surtout à décrocher un mari fortuné et à vivre dans la facilité. Dans ce contexte, les filles sont plus fortes et entreprenantes, les gars nonchalants et volages. Un brin caricaturaux, les personnages sont cependant portés par l’empathie de leurs créateurs et l’atmosphère restituée sonne juste.
Coincés entre les loyautés familiales et leur aspiration au bonheur, ces jeunes sont bien les frères et sœurs de nos enfants et des adolescents que nous fûmes. Mais le charme de ce film réside surtout dans le décalage provoqué par un langage savoureux et imagé, une expression plus directe des sentiments et un humour dépaysant qui nous plonge dans un ailleurs aux saveurs relevées et pimentées.
Anne-Béatrice Schwab
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 15 |
Anne-Béatrice Schwab | 15 |
Geneviève Praplan | 15 |
Philippe Thonney | 12 |
Nadia Roch | 15 |