Les Beaux jours

Affiche Les Beaux jours
Réalisé par Marion Vernoux
Pays de production France
Année 2012
Durée
Musique Quentin Sirjacq
Genre Comédie dramatique
Distributeur praesensfilm
Acteurs Patrick Chesnais, Jean-François Stévenin, Fanny Ardant, Laurent Lafitte, Fanny Cottençon
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 683
Bande annonce (Allociné)

Critique

«Les beaux jours» est le joli nom donné au centre d’animation destiné à un public retraité, ménopausé, plus ou moins vaillant et lucide. Caroline, 60 ans (Fanny Ardant, toujours aussi fatale et troublante), ne s’y rend pas de gaieté de cœur: ses filles ont cru bon de l’inscrire, suite à la perte de sa meilleures amie et à une retraite abrupte.

En état de torpeur, au ralenti des émotions, notre belle endormie semble peu faite pour frayer avec ses congénères. Mais elle réagit étonnamment bien aux stimuli virils et sexuels émis par le prof d’informatique qui a l’âge de ses filles. Ce qui devait arriver advient. Et c’est tout bénéfice puisque d’une pierre trois coups: elle s’éveille à nouveau à elle-même, aux autres et au monde… A partir de là, pas de surprise dans le scénario, chaque scène est prévisible. Dommage! car dans sa fragilité, cette femme est touchante et son histoire se laisse voir avec quelques bons moments, empreints d’empathie et d’humour.

Mais cette bluette nous ramène si loin en arrière, dans l’extrême sentimentalité nombriliste de Lelouch et consorts: la musique, la maison, la plage, l’argent, la famille, la bienveillance, tout contribue à nous bercer de ce mirage, cette illusion cinématographique que la vraie vie, c’est ça.
Alors, malgré les instants réussis et la belle chanson de Bertrand Cantat «Le vent l’emportera», chantée par Sophie Hunger, le film est trop mou, trop neutre et manque d’aspérités et d’accroche.

Anne-Béatrice Schwab

Appréciations

Nom Notes
Anne-Béatrice Schwab 12
Daniel Grivel 10
Geneviève Praplan 12
Antoine Rochat 7
Georges Blanc 11