Réalisé par | Sofia Coppola |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2013 |
Durée | |
Musique | Daniel Lopatin |
Genre | Drame |
Distributeur | inconnu |
Acteurs | Emma Watson, Israel Broussard, Taissa Farmiga, Claire Julien, Katie Chang |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 683 |
Histoire vraie: à Los Angeles, des lycéens, obnubilés par les célébrités (Paris Hilton, Orlando Bloom et consorts) comme par l'empire des fringues et des objets griffés, pistent les «pipoles» sur Internet et profitent de leurs voyages pour cambrioler leurs luxueuses demeures (on est rêveur devant le nombre de portes-fenêtres non verrouillées...). Après quoi ils se pavanent sur les réseaux sociaux, arborant leur butin voire leurs Louboutin: bijoux, vêtements haute couture, chaussures extravagantes, lunettes à soleil clinquantes. Au fil de leurs visites, ils ont fauché pour plus de trois millions de dollars de marchandises, fourguant à vil prix des montres prestigieuses à des recéleurs. C'est grâce à des enregistrements de vidéos de surveillance que les jeunes délinquants ont fini par se faire pincer. La bande fut surnommée par les médias the Bling Ring (traduction superflue...).
On est confondu par la vacuité d'adolescents en stabulation libre (les parents, une mère nunuche mise à part, sont inexistants); les substances psychotropes semblent être en libre service. Certes, le film est étincelant, en d'autres termes bling bling à souhait, on retrouve la fascination de la réalisatrice pour la quincaillerie, mais les scènes de cambriolage deviennent répétitives, et on éprouve peu de sympathie pour des crapauds désoeuvrés. Pour la petite histoire, il n'y a rien de nouveau sous le soleil: à la fin des années 70, des gymnasiens lausannois profitaient de l'absence de leurs parents respectifs pour cambrioler les logements vides; Suzanne Deriex en a tiré son roman «Pour dormir sans rêves» (1980).
Serge Molla
Nom | Notes |
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Daniel Grivel | 9 |
Geneviève Praplan | 15 |
Nadia Roch | 14 |
Anne-Béatrice Schwab | 12 |