Demi-soeur

Nénette (Josiane Balasko) a soixante ans mais, née prématurément, elle a l'âge mental d'une enfant de huit ans. Après le décès de sa mère, elle est placée dans une résidence pour personnes âgées qui n'accepte pas les animaux, ce qui fait qu'elle fugue avec sa tortue chérie Totoche. Ayant trouvé dans de vieux papiers paternels une lettre de son père avec son adresse sur l'enveloppe, elle gagne Angers grâce à un groupe de punk-rock dont la chanteuse lui refile un sachet de «sucrettes» (en réalité de l'ecstasy...) avant un contrôle policier. A l'adresse indiquée, elle trouve non pas son père, décédé il y a quinze ans, mais son demi-frère Paul Bérard, pharmacien bougon, qui tombe des nues et ne pense qu'à la réexpédier en maison de retraite. Deux sucrettes dans son café vont le transformer l'espace d'une journée, le rendant affable et prévenant...
Une comédie gentillette, un peu poussives, avec quelques jolis moments tout de même. Au début, Josiane Balasko force la note en jouant une légère déficience mentale avec un registre de mimiques très limité; elle est meilleure lorsque son personnage est heureux. Quant à Michel Blanc, comme toujours, il est impeccable, et on découvre qu'il est en plus excellent pianiste.