Réalisé par | Charles Nemes |
Pays de production | France |
Année | 2012 |
Durée | |
Musique | Jean-Claude Petit |
Genre | Comédie dramatique |
Distributeur | frenetic |
Acteurs | Eric Elmosnino, Héléna Noguerra, Frédérique Bel, Ary Abittan, Alice Belaïdi |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 680 |
Depuis la disparition prématurée de son mari, il y a quelques années, Alice (Helena Noguerra), la quarantaine belle et dynamique, refuse systématiquement de donner la moindre chance à tous les hommes que lui présentent Isabelle et Pénélope, ses deux meilleures amies. Elle travaille dans une banque et ses collègues, pour son anniversaire, lui offrent un séjour de rêve à l’hôtel Normandy, à Deauville, où se tient une biennale d’art contemporain (elle en raffole). Isabelle et Pénélope espèrent qu’Alice pourra ainsi y rencontrer quelqu’un. Et pour ne pas s’en remettre aux aléas du hasard, elles lui dépêchent en secret un séducteur commandité chargé d’assurer la réussite sentimentale de sa villégiature balnéaire. Mais la stratégie va déraper et Alice s’éprendre de quelqu’un d’autre, de Jacques (Eric Elmosnino), un galeriste bien élevé et charmeur.
Imbroglios et quiproquos, complots plus ou moins subtils, retournements de situations attendus, le film s’effiloche rapidement. Le spectateur a tôt fait de comprendre qu’Alice va être emportée par un amour dévorant et sincère, qu’elle parviendra à faire tomber les masques, à déjouer les stratégies et à refaire sa vie. Dès les premières séquences, cette comédie romantique - assez platement réalisée - se cherche et fait long feu. Les scènes sont prévisibles, les protagonistes stéréotypés, et tout ce beau monde s’ébroue paresseusement dans des décors cossus (suites et chambres luxueuses d’hôtels, boîtes de nuit branchées, galeries d’art et restaurants haut de gamme).
La monotonie s’installe vite, sans surprise aucune dans la mise en scène de ces chassés-croisés amoureux, et malgré l’irruption de plusieurs personnages secondaires appelés à la rescousse. Les dialogues tentent de maintenir le spectateur en éveil, la musique secondant la banalité des propos. Le film est court, mais l’ennui a tôt fait de se pointer.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
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Antoine Rochat | 5 |